Une nouvelle fois, le soleil ... [Lova]

M.A.X

# _ Qui suis - je à mes yeux ? Même pour moi, c'est un mystère

Le soleil se lève toujours le matin et se couche toujours le soir. Moi, le matin, je pense et le soir, je rêve. Qu'elle diférence entre nous deux ? Chaque jour, je suis pour moi, ma pire ennemie et en même temps ma meilleure amie. C'est bizarre. Mais c'est normal. J'ai beau être une seule personne, en moi, je suis deux. Le bon et le mal. A la lumière, je brille, dans l'obscurité, je disparais. Je suis bizarre et c'est vrai.
Je peux faire du mal mais je peux aussi soigner. Je peux faire monter le son jusqu'a faire éclater les tympans des personnes qui m'entoure mais je peux aussi baissez la musique et en faire jouer une mélodie. Je suis un mais je suis deux. C'est bizarre.

Le hurlement d'une chouette. Une grotte sombre. Un bruit doux. Une respiration, la mienne. Un fin rayon de soleil, vint carresser ma joue. Je fermais les yeux, me concentrant sur la chaleur de ce lever de soleil. Une autre resiration, plus étouffée me provient du fond de la grotte. Le souffle de Lova. Ma seule amie. Je me levais, laisser s'ouvrir légèrement mes grandes ailes blanches. Ouille ! Elles s'étaient laissées engourdit par le froid et par la nuit. Me dirigeant vers le début de la grotte, vers le soleil, vers le ciel rose, je m'assit sur le bord de la falaise et je regardais le soleil se lever.
Toujours ausi beau.Laissant mes ailes sécher et se réchauffait, je continuai à regarder la vallée de haut.

Soudain, je me relevais d'un bond. Je plaquais mes ailes contre mon dos et me laissais tomber dans le vide. Je tombais toujours plus vite, un sourire aux lèvres. Je rouvris mes yeux pour constater la hauteur où j'étais. Oulà, j'étais plus bas que je ne le pensais. Je rouvris d'un coup mes immenses ailes et les laissais battre pour me remonter vers le bords de la falaise. Une fois à la bonne hauteur, je me posais doucement sur la surface lisse de la paroi. Je me rassit à l'endroit exact où j'étais, avant cet échaufement, et réfléchis à ce premier vol du matin. Toujours le meilleur. Toujours ausi réconfortant mais pas aussi effrayant que les autres. Soudain, un bruit de pas attirat mon attention. Lova était debout, derrière moi.

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L.ova D.esparow
PV : Max.
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*. Une étincelle de fureur. Une flamme de peur. Un incendie, aussi brillant que le soleil. C'est alors que la maison prit feu, emportant mon enfance derrière moi. Je courus, courus, courus... Avec grande surprise je remarqua qu'en quelques secondes à peine, j'étais à la porte. Mes parents ! Je n'y avais même pas pensé. Mais impossible de retourner dans les flammes, ou je mourrais moi aussi. Soudain, ma vision se troubla et je fis demi-tour. Tant pis si l'incendie m'envoutait...

*. Je me relevis, mon coeur battant à cent à l'heure. J'haletai, et pour me calmer, je porta une main sur mon visage. Je me rallongea et me mit à penser. A quoi ? Cela était un mystère. Mais ce cauchemar était la réalité. La réalité du passé. J'avais enfin compris comment j'était ressorti des flammes saine et sauve. Le feu était mon élément, certes, mais pas de tous. Mes parents n'avaient plus revu le jour cette nuit là. Et tout cela, par ma faute...
Je refermai les yeux plusieurs minutes. Je voulais oublier le passé, oublier qui j'étais vraiment. J'aurais dû mourir ! J'aurais du mourir avec eux, pour eux. Mais je n'avais pas réussi. Je n'étais qu'une bonne à rien, qu'une petite fille aimant le silence. Pour la première fois de ma vie, je regrettai. Je regrettai de ne pas leur avoir dit une seule fois avant qu'ils ne partent, Je Vous Aime...

*. Un coup de vent me rammena à la réalité. Quelle heure était-il ? Du moins, le soleil était déjà haut, et son reflet brillait sur l'eau claire de la grotte. Je poussa une dernier baillement ; plus le temps de dormir. Puis je me mis debout, tant bien que mal, en grognant.
<< Pourquoi la nuit est si terrible quand on dort et si envieuse quand le sommeil a disparu ?! >>
C'est la question que je me posai chaque matin, où on a envie de retomber aux pays des rêves...

*. J'avançai tout droit, les yeux dans le vide. Je crois qu'on aurait pu me prendre pour une funanbule, en plein milieu de la jungle ! Mais ce cauchemar me tracassait ; cela faisait longtemps maintenant que je n'avais pas repenser à mon enfance. Je ne vois pas pourquoi d'ailleurs. Je n'avais pas aimer cette période, et je l'aimerais sans doute jamais. Trop de doutes, de tristesse et de désespoir s'étaient ancré dans mon corps aux durs moments de jeunesse. Mais demain est un autre jour... Mais chaque jour en est un autre. Et moi, je ne vois pas et ne vois toujours pas la différence, entre mercredi et vendredi...

*. J'aperçus Max au bout de la falaise. Sourire aux lèvres, les cheveux au vent... Elle venait sûrement de faire une de ses petites "sensation exceptionnelle", où vous tombez dans le vide à une vitesse impressionnante. Elle adorait ça et je ne comprenais pas toujours pourquoi. C'était sûrement cela qu'on ressentait quand on possédait de ailes. Or moi je n'en avais pas. Peu m'importait, je courais plus vite qu'elle et c'était déjà bien.
Je m'avançai, des plus discrètement. Je ne voulais pas la déranger dans son moment de liberté. Mais je devais lui parler de ce cauchemar. Ce n'était pas le cas petite, mais maintenant je déteste garder les souffre douleurs au fond de mon coeur. Il a déjà trop souffert pour lui imposer ça...

M.A.X

#_ La peur est une ennemie redoutable

Le soleil, maintenant haut dans le ciel, me réchauffait. Les rayons me réconfortaient et me consolaient. La confusion de mon esprit pouvait enfin se détendre. C'est alors, que je repensais à mon enfance. Bizarrement, c'était dure de ne pas y penser alors que je voulais l'oublier et de le laisser s'enfouir en moi. Chaque habitant de ces terres avait vécu une enfance épouvantable. Mais moi, quand j'y pensais, je pouvais l'accepter mais pas l'admettre.
Sans me retourner, je saluais d'un murmure, mon amie sachant qu'elle m'entendrait très bien.

Bien dormi ? Franchement, moi, pas terrible. Le lever de soleil est toujours une de mes passions.
Pour moi, c'est quelque chose. La fin d'un jour, le début d'un autre

C'était vrai. Le soir, quand je fermais les yeux, j'avais peur de ne jamais revoir l'aube, le matin. Alors, le matin, je remerciais en silence celui-qui me protège, là-haut. Au ciel. Je savais qu'un jour je le rejoindrais, mais pas aujourd'hui.
Je savais que même si elle était mon amie, ma soeur, ma famille, Lova ne comprenait jamais ce qu'avait ce premier vol. Mais, moi, je savais ce que lui procurait la vitesse de sa course plus rapide que la mienne. Je le savais pour l'avoir testé. J'atteignais la même vitesse lorsque je volais. Elle courait plus vite que moi, certes, mais moi, je la suivais, là-haut, dans le ciel.

[A cours d'inspiration mais j'ai finis]